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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour : 10.09.2025
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Déserts médicaux : « La réponse unilatérale...

Publié le 03/03/2023 à 15:26 par presse19 Tags : image background sur france place saint travail création cadre pouvoir article photo
Déserts médicaux : « La réponse unilatérale...
Déserts médicaux : « La réponse unilatérale du ministère de la Santé à appliquer partout, ça n’existe plus »

Publié le 01/03/2023 • Par Géraldine Langlois • dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France

Agnès Firmin-Le Bodo : « La réponse unilatérale du ministère de la Santé à appliquer partout, ça n'existe plus » Ministère de l'Organisation territoriale et des Professions de santé
 

Entre égalité républicaine et différences géographiques, les inégalités territoriales de santé constituent un casse-tête politique. Le gouvernement compte pour la première fois une ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale (du système de santé) et des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo. Elle évoque ici la nouvelle méthode du gouvernement pour aborder ce sujet.

 

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Quelle est votre lecture des inégalités territoriales de santé ?

C’est toujours compliqué car il existe plusieurs indicateurs : les ZIP, les ZAC, l’accessibilité potentielle localisée (APL)... 87% du territoire est en désert médical mais quand on observe l’évolution on voit que la situation est plus favorable à certains endroits. Il faut être prudent car il suffit de l’arrivée d’un ou deux médecins, et le ressenti de la population est parfois différent. Et si on dit que 13% du territoire n’est pas un désert médical, cela ne veut pas dire qu’il ne le sera pas dans trois ans…

Quand on est ministre de la République, on a à cœur de défendre l’égalité d’accès aux soins. Le président de la République l’a dit lors de ses vœux : nous devons garantir, partout et pour tous, l’accès à une médecine de qualité. Je vois lors de mes déplacements, partout en France, que c’est un sujet de préoccupation majeur. La création du ministère de l’Organisation territoriale et des Professions de santé est sans doute un signe fort.

La stratégie nationale de santé de 2017 comprenait un volet de lutte contre les inégalités territoriales de santé. Certaines des mesures sont encore préconisées aujourd’hui ? A-t-on avancé ?

Entre 2017 et aujourd’hui, n’oublions pas qu’il y a eu plus de deux ans de crise sanitaire… Avant cette crise, il fallait 2,5 médecins pour replacer un médecin qui partait à la retraite. Il en faut désormais trois. Un des faits sociétaux issus de cette période est une relation différente au travail, qui touche aussi les médecins.

Par ailleurs, des mesures du dernier quinquennat n’ont sans doute pas encore porté leurs fruits : la suppression du numerus clausus mise en place en 2019 mettra encore plusieurs années à porter ses fruits. Il y a déjà plus de 3 500 assistants médicaux et l’objectif est d’en avoir 10 000 fin 2024. Ils libèrent, chacun, 10 à 15% de temps médical.

Pour gagner du temps médical partout, on peut aussi par exemple permettre à d’autres professionnels de santé, dans le cadre de leurs compétences, de pouvoir prescrire des produits ou dispositifs de santé en première intention, ou ouvrir l’accès direct à ces professionnels (c’est-à-dire sans prescription médicale) dans le cadre d’un exercice coordonné avec le médecin.

Par ailleurs, l’Assurance maladie avait proposé aux médecins un contrat d’engagement territorial dans le cadre des négociations conventionnelles. Il devait permettre de mieux rémunérer ceux qui acceptaient de prendre en charge un peu plus de patients ou de prendre une garde par mois, par exemple. Malheureusement, ces négociations n’ont pas pu aboutir et il nous faut continuer de travailler avec tous les professionnels pour améliorer la situation de notre système de santé et son attractivité.

Quelle est votre stratégie en matière de réduction des inégalités territoriales de santé ?

La réponse unilatérale du ministère de la Santé à appliquer partout, ça n’existe plus. C’est avec les territoires, à partir des territoires, et avec les professionnels de santé, qu’on va répondre aux besoins de santé, car les problématiques territoriales sont différentes. Des solutions sont en train d’être travaillées dans le cadre du CNR santé. Il s’agit de créer une dynamique de collaboration, faire remonter les solutions innovantes qui existent dans les territoires et de les mettre à disposition de tous sous forme d’une boite à outils.

La restitution des travaux et des propositions devrait survenir entre mi-mars et fin mars. On a pris un petit peu de retard car beaucoup d’idées ont été proposées. Là où il n’y a pas de médecin, il s’agit par exemple de voir comment on développe « l’aller-vers » ou comment on utilise d’autres professionnels de santé, dans le cadre de l’exercice coordonné, avec comme pierre angulaire le médecin traitant, pour accompagner les patients, ou encore comment développer les téléconsultations.

Je pourrais aussi parler des maisons de santé pluriprofessionnelles, des CPTS et de la prévention, un des leviers essentiels pour lutter contre les inégalités potentielles de santé. Notre stratégie s’appuie sur tous ces leviers afin de choisir les mieux adaptés à chaque territoire.

La question de la liberté d’installation est de plus en plus mise en cause. Qu’en pensez-vous ?

Nous sommes cependant conscients d’avoir une obligation de répondre aux Français sur cette problématique d’accès aux soins, c’était le sens, par exemple, du contrat d’engagement territorial. Mais je suis contre toute forme d’obligation, de régulation ou de coercition. Il s’agit de médecine libérale.

Au moment où 87% de la France est un désert médical, ce n’est pas le bon moment de réguler l’installation. Dans les pays européens qui l’ont fait, on constate que cela ne marche pas. Les jeunes médecins nous disent « si vous nous obligez à nous installer dans un territoire, vous allez désenchanter quelque chose que vous souhaitez rendre plus attractif ».

Quant aux incitations à l’installation, il faut voir celles qui fonctionnent et celles qui ne fonctionnent pas. Et lutter contre le fait que des médecins puissent rester cinq ans sur un territoire (qui offre des aides, NDLR) puis aller dans un autre. C’est une minorité mais ça existe. La concurrence entre territoires aussi. La meilleure réponse résidera dans les pactes territoriaux sur lesquels le président de la République nous a demandé de travailler avec les collectivités, l’hôpital public, les cliniques privées, les Ehpad, les professionnels de santé de ville ou encore les représentants des patients.

Les élus locaux et territoriaux devraient-ils selon vous être davantage impliqués dans la lutte contre les inégalités territoriales de santé ?

Les maires, les conseillers départementaux ou régionaux sont les premiers visés par les demandes de nos concitoyens. Ils ont très envie de participer à la construction des réponses aux besoins de santé. C’est l’enjeu du pacte territorial de les définir. Cela peut être très différent selon le territoire.

Chacun dans ses compétences, on doit pouvoir trouver des sujets dans lesquels les collectivités ont envie de s’investir. Certaines choisissent de le faire à travers des centres de santé municipaux ou intercommunaux. Le Havre a développé une relation avec la faculté dentaire de Lille et un plus grand nombre de dentistes y exercent. Ce que nous souhaiterions faire dans le cadre du pacte territorial c’est aussi de prendre en compte les mobilités. Les difficultés en Ile-de-France, le plus grand désert médical, ou à Saint-Georges-de-Luzençon (Aveyron), existent mais ne sont pas les mêmes. Tout cela s’organise à l’échelle du territoire, c’est la nouvelle méthode du président de la République, que nous sommes en train de construire et de déployer.

article la gazette  https://www.lagazettedescommunes.com/855072/inegalites-territoriales-de-sante-la-reponse-unilaterale-du-ministere-de-la-sante-a-appliquer-partout-ca-nexiste-plus/

photo turenne illustration  9 mois sans médecin !!