
L'incidence de l'insuffisance rénale terminale est en constante augmentation à travers le monde. Dans les pays développés comme les États-Unis, l'espérance de vie élevée, l'hypertension, le diabète, l'obésité et les maladies cardiovasculaires contribuent à une augmentation de l'insuffisance rénale chronique. Depuis les années 1970, l'hémodialyse a permis de maintenir en vie des millions de personnes souffrant d'insuffisance rénale.
Aussi salvatrice soit-elle, l'hémodialyse ne permet néanmoins pas de maintenir les malades en vie pendant de longues années, avec «un peu plus de la moitié seulement des patients (51%) toujours en vie au bout de cinq ans de traitement, et 32% à dix ans». Environ 16% des personnes dialysées décèdent chaque année. Non seulement l'hémodialyse ne permet pas de survivre sur le long terme, mais elle impacte très négativement la qualité de vie, à tel point qu'aux États-Unis en 2004, 24% des patient·es choisissaient d'arrêter le traitement.