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ami de bernard depuis des décénies et désolé de n'avoir pu assister à sa dernière demeure mais il restera dans
Par Anonyme, le 27.08.2025
c'est à cause de
benoît payan, grégory doucet ,
anne hidalgo, pierre hurmic, georges marsan,martine aubry,gé
Par GANJA INTERDIT EN , le 13.11.2024
comment faire pour prendre un rdv avec le dr bruno olivier,y a t-il un numéro de téléphone s'il vous plaît ? m
Par Anonyme, le 14.06.2024
y aura t il des médecins généralistes .
merci
Par Anonyme, le 17.05.2024
c’est surtout que mettre tous les outils dans une model 3, c’est plus compliqué
Par Anonyme, le 15.08.2023
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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour :
10.09.2025
8919 articles
Arrivé mi-décembre 2019, le nouveau directeur de l’hôpital de Cahors, Pierre Nogrette, poursuit sa prise de marque avant de lancer plusieurs chantiers. Originaire de Pau, 55 ans, marié et père de deux enfants, il a étudié à Toulouse et Bordeaux avant de faire l’École des hautes études en santé publique. Il a travaillé au ministère de la Santé, pendant 5 ans à l’Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, et dirige des établissements de santé très divers depuis 1993 (directeur adjoint aux Hôpitaux de Paris, directeur d’une clinique chirurgicale en Lozère, d’un hôpital psychiatrique dans le Gard, d’un hôpital de rééducation et gériatrie dans l’Aude…).
« J’ai visité de nombreux hôpitaux, et j’ai été impressionné par les atouts de l’hôpital de Cahors »
a-t-il expliqué lors de sa présentation le 17 janvier 2020. Ainsi, il se dit frappé par l’engagement du personnel hospitalier et par la richesse des équipes médicales, sans pour autant nier les difficultés de l’établissement : son instabilité au sein de la Direction et bien évidemment les difficultés financières auquel il doit faire face.
Toujours en phase de découverte, il a toutefois déterminé quelques-unes des orientations qu’il souhaite prendre pour l’hôpital. La première est de développer la prise en charge des personnes âgées, avec la construction en 2020 d’une Unité d’Hébergement Renforcé sur le site du Payrat à Cahors-Bégoux pour les personnes atteintes d’Alzheimer et de symptômes apparentés.
2e sujet majeur : le développement des Urgences. Un financement important de l’ordre d’un million d’euros va être débloqué pour restructurer les urgences afin de réduire la durée d’attente et améliorer un peu plus la prise en charge des personnes âgées. Les Urgences accueilleront également une Unité de crise psychiatrique en partenariat avec l’Institut Camille Miret.
Le développement du lien avec la médecine de ville est un autre point que Pierre Nogrette souhaite développer. Il a ainsi déjà rencontré de nombreux médecins généralistes de Cahors afin de déterminer quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l’hôpital. Ils vont chercher à mettre en place une meilleure communication entre hôpital et médecins de ville, avec plusieurs pistes, notamment la création d’un annuaire des praticiens hospitaliers à destination des professionnels libéraux de la santé.
La 4e orientation du nouveau directeur sera de développer le groupement hospitalier de territoire du Lot (avec Figeac, Gourdon, Gramat et Saint-Céré), et dont Cahors est établissement support. « C’est une chance que Cahors soit établissement support, il faut développer ce travail en commun avec une vision territoriale » a-t-il d’ailleurs déclaré. Enfin, dernier objectif et pas des moindres, la poursuite du redressement financier.
« Je mesure le chemin parcouru, les efforts faits par les cadres et personnels. Cet effort, il va falloir le poursuivre, sinon nous allons perdre notre marge de manœuvre et notre autonomie. 2020 va être une année très difficile, mais on est sur la trajectoire du redressement. »
Zoom sur l’hospitalisation à domicile
Pierre Nogrette, dans un précédent poste, a participé à l’ouverture de la 1re unité d’Hospitalisation à domicile (HAD) en Lozère. C’est donc un sujet qui lui tient particulièrement à cœur et qu’il souhaite remettre sur les rails à Cahors. « L’HAD est un outil majeur pour rapprocher les prises en charge des lieux de vie. De plus en plus l’hôpital va s’ouvrir à cette pratique » a expliqué Pierre Nogrette. À Cahors, l’HAD fait partie du pôle de médecine gériatrique, dirigé par le Dr Dombrowski depuis 4 mois. Elle permet d’apporter des soins techniques hospitaliers à domicile, de type perfusion en intraveineuse, prise en charge de la douleur, prise en charge de plaies complexes ou soins palliatifs pour une fin de vie proche de son entourage (1/3 des HAD). Elle est mise en place suivant le souhait du patient et avec l’accord du médecin traitant. À l’hôpital de Cahors, l’HAD compte 15 places, et 15 personnels y sont rattachés (infirmières, aides-soignants, infirmière coordinatrice…). Ce service tourne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, et couvre un territoire particulièrement vaste, allant de Limogne-en-Quercy à Puy-l’Évêque. Démarré en 2007 avec 10 places, il a pu compter jusqu’à 30 patients avec des équipes dévouées mais qui sont arrivées à épuisement, et a largement souffert des restrictions budgétaires. Aujourd’hui, l’hôpital souhaite le relancer. Pour le moment, il n’est pas question de doubler le nombre de places mais bel et bien de consolider l’existant, de le stabiliser et d’avoir une bonne articulation entre HAD et hôpital.