Une solution pour stocker les archives
Qui a dit que le papier n'avait plus d'avenir ? Que la numérisation le supplantera inexorablement ? Pour des raisons légales, certains documents doivent être conservés, parfois pendant de longues années. Les médecins libéraux, par exemple, sont tenus de garder les dossiers médicaux de leurs patients pendant dix ans. Une situation que connaissent, à des degrés divers, les avocats, notaires, bureaux d'études… Et beaucoup sont confrontés au même problème : où et comment stocker tous ces documents ?
« Il me faut moins de cinq minutes pour retrouverun document »
À Brive, Anthony Bugeat apporte une solution clé en main depuis 2011. Il a créé la société Stock'Archives qui propose l'enlèvement, l'inventaire et le stockage de documents pour des clients installés à un maximum d'une heure de voiture. Cela lui permet de leur assurer la livraison d'archives dans la journée, quand ils en ont besoin. « Tout est informatisé, il me faut moins de cinq minutes pour retrouver un document », affirme Anthony Bugeat.
L'entrepreneur briviste a racheté il y a quelques mois l'ancien magasin Saint-Maclou, à l'angle des boulevards Voltaire et avenue Léo-Lagrange, pour y installer un cabinet médical, deux start-up ( lire ci-dessous) et un nouveau local de 500 mètres carrés pour Stock'Archives. « J'avais un bâtiment en zone est, dont j'étais locataire. J'avais besoin de nouveaux locaux pour monter en puissance », dit-il.
L'ancien magasin n'est pas encore tout à fait prêt à accueillir des archives, mais cela ne saurait tarder. « Il reste quelques travaux à faire et des vérifications en termes d'isolation, de ventilation et de solidité de la structure », poursuit Anthony Bugeat, qui parie que d'ici la fin de l'année, le bâtiment sera déjà plein. « Une fois les travaux terminés, la capacité de stockage sera de 1.500 mètres carrés puisque les archives seront entreposées sur trois niveaux. »
À terme, Anthony Bugeat, seul salarié de Stock'Archives, aimerait en confier la gestion à « une personne qui aurait envie de se faire les dents sur une entreprise stabilisée et sans risque. »
Destruction certifiéeLe chef d'entreprise indique qu'il ne fait « aucune prospection. Tout se fait par recommandation, car nous entretenons une relation de confiance avec nos clients qui nous confient parfois des documents importants. Sur les cartons que nous stockons, il n'y a que des numéros et aucun nom, pour garantir l'anonymat des dossiers. »
Stock'Archives propose également un service de destruction certifiée de documents. Une solution « globale » que sa société est la seule à proposer « dans un rayon d'une heure autour de Brive », affirme Anthony Bugeat.
Tanguy Ollivier
