Voici une situation qui à de quoi surprendre. Alors que Saint-Malo intra-muros attire des millions de touristes tout au long de l'année, la ville peine à recruter deux médecins généralistes. Le problème dure depuis deux ans. L'un des médecins prendra sa retraite à la fin du mois de septembre, l'autre suivra dans quelques mois.

À 66 ans, Catherine Houssais va prendre sa retraite de médecin généraliste à la fin du mois de septembre. Et pour l'instant, elle n'a pas trouvé de professionnel pour la remplacer. Cela fait deux ans qu'elle et son collègue recherchent deux médecins généralistes pour s'installer dans intra-muros "à 100 mètres de la mer". L'annonce a de quoi surprendre. La ville a décidé de relayer ce message de recherche.

"Si je ne trouve personne, pour qu'un autre médecin assure la suite, ce serait triste de laisser ma patientèle sur le trottoir", se désole Catherine Houssais. "Même si c’est en plein centre historique de Saint-Malo, à 100 mètres de la plage, je pense que les médecins préfèrent rester dans leur ville universitaire."

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Un de ses collègues, médecin depuis plus de 30 ans également dans intra-muros, devrait aussi prendre sa retraite dans quelques mois. "Nous avons du mal à trouver des médecins qui veulent s’installer comme médecin de famille, s'investir de façon importante. On trouve plutôt des médecins qui veulent faire des mi-temps ou des demi-journées."

"C’est très préoccupant si à Saint-Malo qui est une ville assez attractive, on commence à ne pas trouver de médecin", s'inquiète le maire Gilles Lurton. L'édile partage l'inquiétude de ses concitoyens et assure que le médecin qui s'installe à ce poste est "quasiment sûr d'avoir du travail".

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Les professionnels de santé ont déménagé dans un cabinet neuf il y a deux ans. Un argument pas suffisant pour attirer des candidatures qui conviennent. "On a vu plusieurs personnes, mais ça n’allait pas pour plusieurs raisons. Il y en a qui voulaient virer la secrétaire."

Catherine Houssais assure que son poste est "une place en or"avec une patientèle. En attendant de trouver un successeur, un médecin remplaçant va assurer sa succession 3 jours par semaine jusqu'à la fin du mois de septembre.

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