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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour : 01.11.2025
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Aurillac-Plus de consultations au service antidouleur

Publié le 03/04/2023 à 17:48 par presse19 Tags : background sur center vie moi place google coup abonnement article mort histoire centre cadre texte
Santé Plus de consultations au service antidouleur jusqu'à nouvel ordre à l'hôpital d'Aurillac
Plus de consultations au service antidouleur jusqu'à nouvel ordre à l'hôpital d'Aurillac
« C’est comme si on me disait que mon père est mort. Je ne sais pas comment va être ma vie, comment je vais gérer tout seul » © Jérémie FULLERINGER
 
Les douloureux chroniques cantaliens étaient inquiets de l’état du service antidouleur de l’hôpital Henri-Mondor d'Aurillac (Cantal), depuis trois mois. À raison. L’activité a un temps ralenti, elle est désormais arrêtée, dans l’attente d’un recrutement. Les douleurs, elles, continuent.

Ils sont 70 Cantaliens, peut-être un peu plus selon les interlocuteurs, à être suivis très régulièrement par le « centre antidouleur » de l’hôpital Henri-Mondor, à Aurillac (Cantal). Le nom est, sur le plan purement administratif, usurpé, mais il correspond à une réalité pour cette minorité douloureuse, où chaque histoire est unique, fragile et chaotique : « C’est l’endroit où on était écoutés, entendus… et soulagés, aussi », soupire une quinquagénaire, touchée par une fibromyalgie.

« C’est comme si on me disait que mon père est mort. Je ne sais pas comment va être ma vie, comment je vais gérer tout seul »

Fred Bonhomme (Patient)

Diagnostiqué il y a six ans d'un syndrome du canal d’Alcock, il est passé par une phase d’errance thérapeutique avec des douleurs insupportables dans le bassin qui l’empêchent de s’asseoir. Puis, après un passage aux urgences, il avait été renvoyé vers ces consultations, avec un peu de magnétothérapie, tous les dix à quinze jours.

Info ou intox : que se passe-t-il autour des consultations antidouleurs au centre hospitalier d'Aurillac ?

Il y trouvait de l’écoute, après l’errance. Et un soulagement : « Pendant deux jours, je passe d’une douleur à 8/10 à 4,5/10. Ça peut paraître rien, mais pour moi, c’est beaucoup. Ce sont deux jours qui me faisaient respirer. »

Un service en difficulté depuis le début de l'année

Mais depuis le début de l’année, le service est en difficulté. Le contact entre la nouvelle directrice Christine Wilhelm et le responsable du pôle, le Dr Christophe Sureau, semble n’être jamais passé. Alors qu’un projet « d’hôpital de jour de la douleur », avec trois lits attribués ainsi qu’une infirmière, était sur les rails et très avancé à la fin de l’été au moment du départ de Pascal Tarrisson, celui-ci n’a plus été évoqué depuis. À l’automne, le départ temporaire, prévu de longue date, d’un médecin a provoqué une réorganisation du pôle Santé publique, qui a été vécu, en interne, comme un coup de massue porté à l’algologie.

En janvier, le Dr Sureau est parti en congé maladie, et il sera en disponibilité en août. La cadre de santé du service, ainsi qu’une infirmière, ont été redéployées ailleurs, tandis que le secrétariat n’était plus joignable ces dernières semaines. Il restait donc un temps partiel de médecin et une infirmière sur place : c’est ce médecin en partie dévolu au centre antidouleur qui a fini par partir en congé maladie, là aussi avant une disponibilité à venir, en août.

Impossible de continuer les consultations avec une infirmière sans docteur : c’est ce qui explique les annulations récentes de rendez-vous.

« Il est injuste et dégueulasse de dire que c’est la faute de la directrice. »

Christine Wilhelm (Directrice du centre hospitalier Henri-Mondor)

L'hôpital continue de se défendre de vouloir fermer les consultations anti-douleurs, comme il l'avait déjà fait en février, au moment des premiers soubresaut. « Suite au départ d’un médecin, je demande une réorganisation du service autour du Cegid, de la PASS, d’Horizon, de la vaccination et de la douleur, en intégrant bien la douleur. Ils me font une proposition et, patatras, ils ne sont plus là ! Je ne suis pas responsable de leurs absences […] Ils n’ont pas été d’accord que je m’en mêle. »

Aujourd’hui, « il faudra du temps pour reconstruire le service », explique la directrice, qui réaffirme la volonté de l’hôpital de conserver un service dédié à l’algologie. Le processus était déjà entamé au moins dans sa réflexion puisque les deux médecins avaient annoncé leurs départs au mois d’août. Désormais, tout est précipité, et, s’il n’y a pas d’annonces de recherche d’un algologue sur le portail de l’hôpital, « ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas qu’on ne cherche pas, répond Christine Wilhelm. Nous sommes en négociation avec quelqu’un. » Difficile de savoir quelles prises en charge seront faites, ensuite : cela dépendra du profil retenu.

Qui est la nouvelle directrice du centre hospitalier d'Aurillac (Cantal) ?

« Ce n’est pas à l’hôpital de leur dire où aller »

Personne ne se risque à prédire un retour des consultations en moins de trois mois, et les douloureux chroniques se sont vus répondre que cela pourrait durer jusqu’à six mois. En attendant ?

« Le patient est acteur de sa prise en charge, répond Christine Wilhelm. Ce n’est pas à l’hôpital de leur dire où aller, ce n’est pas à nous d’imposer aux autres établissements un afflux massif de patients. »

« Mon état, et celui d’autres, se dégrade », soupire Nathalie Dujols, vice-présidente des Tamalous, qui avait lancé, en son nom propre, une pétition contre la fermeture du centre antidouleur, en février. Sevrée d’information et inquiète, « je ne sais plus vers qui me tourner » explique celle qui souffre d’une fibromyalgie.

« Je retrouve l’errance que j’ai connue avant la prise en charge, explique une autre patiente, atteinte par la même pathologie. Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait. Puis je me dis que, maintenant que les consultations sont fermées, ce sera plus difficile de relancer le service. »

Nous avons pu consulter plusieurs courriers de refus d’autres centres antidouleurs comme celui de Clermont, saturé. Les patients contactés se préparent surtout à serrer les dents, une situation qu’ils ont souvent connue auparavant au cours de leur prise en charge.

Tous ont le douloureux sentiment d’être laissés au bord du chemin pour d’autres raisons. « Financièrement, je suis un cas désespérant, lâche Fred Bonhomme. Je touche l’allocation adulte handicapé, je suis dépendant de ma compagne, et je ne rapporte rien en m’allongeant sur une table de magnétothérapie. »

Il souffle, termine difficilement :

Je suis handicapé, et on ne peut rien me vendre. On me fait comprendre que je ne vaux rien.

article la montagne  https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/plus-de-consultations-au-service-antidouleur-jusqu-a-nouvel-ordre-a-l-hopital-d-aurillac_14288384/