Presse19

Pour commencer son traditionnel discours des vœux, le maire, également président du Grand Cahors, s’est arrêté un temps sur l’actualité internationale.
« Comment ne pas avoir en cet instant une pensée pour le peuple ukrainien », disait-il en introduction, mesurant la fragilité de nos démocraties mises en joue par un système autoritaire qui les défie et par les provocations de Vladimir Poutine.
De démocratie et de République, il fut question dans ses propos, appelant à une nouvelle vague de décentralisation, plaidant pour davantage de place et de responsabilités confiées aux territoires. « Érigées comme marqueur de modernité, les grandes organisations n’ont cessé de vouloir ringardiser la proximité. Fusion des entreprises, régionalisation des services de l’État, départ des centres de décisions de nos villes, la pensée unique s’est imposée aux esprits. »
Et de pointer sévèrement : « Comment le système de santé dirigé depuis Paris, a-t-il pu être victime de tant d’erreurs de jugement et d’absence d’anticipation ? »
C’est dans cet environnement et ce contexte que Jean-Marc Vayssouze a présenté les projets de ce territoire cadurcien, « qui répondront, a-t-il dit, aux défis du présent ».

• La population augmente encore
  Toutes proportions gardées, Cahors peut tout de même se réjouir des 222 habitants gagnés en 2022. C’est ce qu’a fait le maire de la ville, en rappelant : « 222 habitants supplémentaires en 2022, 529 de plus depuis 2014, et même 819 en une décennie, Cahors démontre un regain démographique. » Ce sont donc 20 159 Cadurciens qui vivent dans la préfecture lotoise, pour 42 142 habitants sur le Grand Cahors qui enregistre aussi une hausse de 347 habitants cette année. Dans le même temps, il évoquait un nombre de transactions immobilières qui n’avait pas été atteint depuis quinze ans ; avant de mentionner en matière d’habitat, les opérations de réhabilitation des centres bourgs qui vont se poursuivre à Catus, Douelle, Saint-Géry-Vers ou encore Bellefont-la-Rauze.