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Par GANJA INTERDIT EN , le 13.11.2024
comment faire pour prendre un rdv avec le dr bruno olivier,y a t-il un numéro de téléphone s'il vous plaît ? m
Par Anonyme, le 14.06.2024
y aura t il des médecins généralistes .
merci
Par Anonyme, le 17.05.2024
c’est surtout que mettre tous les outils dans une model 3, c’est plus compliqué
Par Anonyme, le 15.08.2023
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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour :
01.11.2025
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Fin décembre 2021, un arrêté ministériel a modifié la réglementation autour du CBD. Seule la production industrielle d'extraits de chanvre est désormais autorisée. Un changement que le producteur Samuel Belhamiti avait anticipé.
Jusque-là, producteurs, vendeurs et consommateurs de CBD évoluaient dans un flou juridique. Ce n'est plus le cas depuis le 30 décembre. Un arrêté ministériel interdit désormais la vente et la cession aux consommateurs de fleurs ou de feuilles brutes de Cannabis sativa L, la plante contenant du cannabidiol. Si elle porte un coup brutal, peut-être fatal, aux boutiques de CBD, elle définit un nouveau cadre législatif pour les producteurs. Fleurs et feuilles "ne peuvent être récoltées, importées ou utilisées que pour la production industrielle d'extraits de chanvre", est-il précisé dans l'article II de l'arrêté.
Lancé dans la production de CBD depuis un an et demi, le Cadurcien Samuel Belhamiti ne se laisse pas intimider par cette nouvelle réglementation. "Je ne voulais pas me positionner sur le marché de la fleur car j'avais anticipé cet arrêté. La France l'a déposé cet été, c'était clair que les règles allaient être celles-là", assure celui qui a 36 ans vient de créer la société Belami, une marque spécialisée dans les huiles sublinguales et les cosmétiques à base de CBD. "Aujourd'hui, ce nouvel arrêté permet de vendre du chanvre si on a des contrats sur toute la chaîne de production, avec les agriculteurs, les labos de transformation, les acheteurs. Je serai donc le premier acheteur de chanvre auprès des agriculteurs".
Le taux de THC autorisé à 0,3 %Le jeune entrepreneur va même plus loin. Selon lui, le nouvel arrêté ouvre des possibilités, notamment en raison du nouveau taux autorisé de THC, la substance active principale du cannabis. Auparavant limité à 0,2%, il est désormais passé à 0,3%. "Ce nouveau taux permet d'avoir un catalogue de semences plus important, car l'ancien 0,2% c'était trop limitant. Ainsi, pour ma production 2022, je pourrai faire des essais supplémentaires sur de nouvelles variétés", se réjouit-il. De plus, "l'arrêté ministériel permet aussi de faire de la production de chanvre dans l'intégralité de la plante. Avant l'exploitation de fleurs et de feuilles était interdit, aujourd'hui c'est légal. Cela clarifie la situation et nous permet de ne pas être dans un entre-deux."
Pour autant, Samuel Belhamiti n'oublie pas le revers de la médaille et veut rester solidaire avec toute la filière, notamment la distribution. "Les acteurs économiques par lesquels des gens comme moi passent pour vendre leurs produits ce sont les CBD shop. Or ces derniers s’appuyaient grandement sur la vente de fleurs. Ce marché-là va s'écrouler, c'est un vrai risque pour ces commerces qui sont pénalisés", souligne-t-il.
Diplômé d'un master en environnement et spécialisé dans la gestion de programmes territoriaux, Samuel Belhamiti découvre la filière du chanvre au début de l'année 2020 après avoir travaillé avec la coopérative Chanvre Occitan. "J'ai beaucoup appris sur cette plante, ses avantages, son histoire. Au milieu de toute cela, j'ai aussi découvert les aspects thérapeutiques du CBD", raconte-t-il. "Les extraits de chanvre ont toujours été utilisés dans la médecine traditionnelle".
Un aspect qui pousse le jeune homme à envisager une reconversion professionnelle et à se lancer dans l'exploitation de cette plante. Au printemps, il démarre donc un premier essai : 400 m2 de chanvre en bio sur un terrain à côté de Cahors. Pendant plusieurs mois, il travaille sur la variété du catalogue européen et établit un itinéraire technique autour de la production du chanvre. Des efforts qui paient, puisque Samuel Belhamiti a produit au cours de cette première année 15 kg de chanvre. Celui-ci a ensuite été transformé par un laboratoire suisse, grâce au procédé d'extraction CO2 supercritique, et pourra bientôt être commercialisé sous forme d'huiles et de cosmétiques.
ARTICLE LA DEPECHE https://www.ladepeche.fr/2022/01/16/lot-pour-un-producteur-de-cbd-la-nouvelle-reglementation-clarifie-la-situation-10049441.php