Thèmes

homme image background sur gif bonne france coup enfants article travail centre pouvoir png

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· SANTE - AIDE (1333)
· CORONAVIRUS (1573)
· PENURIE-MEDICALE-SOLUTION (959)
· SANTE ET SCIENCE (509)
· MEDICAMENTS (362)
· TIQUE-MOUSTIQUE (157)
· CORONAVIRUS TRAITEMENT OU PAS (378)
· CORONAVIRUS 07-2021 (401)
· ACCIDENT-INCIDENT-SUICIDE (231)
· CORONAVIRUS VACCINATION (271)

Rechercher
Derniers commentaires

ami de bernard depuis des décénies et désolé de n'avoir pu assister à sa dernière demeure mais il restera dans
Par Anonyme, le 27.08.2025

c'est à cause de benoît payan, grégory doucet , anne hidalgo, pierre hurmic, georges marsan,martine aubry,gé
Par GANJA INTERDIT EN , le 13.11.2024

comment faire pour prendre un rdv avec le dr bruno olivier,y a t-il un numéro de téléphone s'il vous plaît ? m
Par Anonyme, le 14.06.2024

y aura t il des médecins généralistes . merci
Par Anonyme, le 17.05.2024

c’est surtout que mettre tous les outils dans une model 3, c’est plus compliqué
Par Anonyme, le 15.08.2023

Voir plus

Articles les plus lus

· PIQURE DE TIQUE
· Marie-Noëlle Aubert, médecin urgentiste
· AstraZeneca, un jour j'en veux, le lendemain non
· Anaïs Latour et Benjamin Soulier ont besoin d’aide
· libido est en berne, c'est peut-être à cause du corona

· MAISON DE RETRAITE EN CHARENTE
· Mathilde, ex-infirmière en Ehpad ....
· PHARMACIE DE GARDE---- WWW: 3237
· Stéphanie Godard, coach certifiée RNCP à Brive
· Diabète et obésité : le verre anti-sucre...
· LA MEDECINE DOIT S'ADAPTER ....
· La solitude et les ruptures nuisent....
· "Prof de SVT depuis dix-huit ans,
· 3 techniques radicales pour prévenir Alzheimer
· Rodolphe Oppenheimer, psychanalyste

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour : 01.11.2025
8931 articles


Au CHU de Poitiers, des dizaines d'internes...

Publié le 20/05/2021 à 16:57 par presse19 Tags : image background sur gif bonne france coup enfants article travail centre pouvoir
Enquête Au CHU de Poitiers, des dizaines d'internes se disent victimes de harcèlement
Publié le 17/05/2021 20:40 Mis à jour le 17/05/2021 21:42
L'Oeil du 20h : 17/05/2021
 
 
Article rédigé par
France Télévisions
20 Heures
Édition du lundi 17 mai 2021

Dans le service de gynécologie du centre hospitalier, certains internes racontent le harcèlement moral qu’ils disent subir depuis des mois jusqu’à l’envie de mourir. Nous avons enquêté sur une omerta.

Tous décrivent des formes de "harcèlement" de l'équipe pédagogique, en particulier des chefs de pôle et chefs de service. Trente deux témoignages d’internes du service de gynécologie du CHU de Poitiers (Vienne) ont été transmis à l’Agence régionale de santé, l’ARS. "Chaque semestre, un interne à des propos suicidaires", raconte l'un d'entre eux à "L'Oeil du 20 heures". "Un professeur m’a insultée de salope au bloc opératoire", confie une interne. Une mission d’inspection de l’ARS a été lancée et des dizaines d’auditions se sont tenues. 

Aucun étudiant de gynécologie n’a souhaité nous répondre, même de manière anonyme, par crainte de représailles. Seul un interne d’un autre service a osé dénoncer l’omerta qui régnerait actuellement en gynécologie : "Ce sont des praticiens qui humilient. Il y a des pleurs presque toutes les semaines, l’arrivée la boule au ventre le matin au travail. L’ancien chef de service continue d’avoir des internes au bloc opératoire et continue à en humilier certains. Ces praticiens là arrivent à reprocher aux internes d’avoir parlé en leur disant que ce sont des enfants pourris gâtés, qu’ils n’ont plus rien à leur apprendre. Finalement, les internes se demandent si le fait de témoigner a été une bonne chose."

"Il y a des pleurs presque toutes les semaines, l’arrivée la boule au ventre le matin au travail."

Un interne du CHU de Poitiers

 

Des alertes dès 2017

Cette situation durerait depuis des années. Candice Chatel était interne dans le service de gynécologie de 2013 à 2016. Elle s’est depuis installée loin, à Nice (Alpes-Maritimes), pour sortir de l’influence du CHU de Poitiers. Elle se souvient des quatre semestres pendant lesquels elle dit avoir vécu un enfer : "On fait des réunions médicales où on parle des dossiers compliqués. Entre internes, on surnommait ces réunions 'les procès'. Il y avait des cris, des dossiers jetés sur les tables, des humiliations pour les chefs de clinique. J’ai vu un des externes se prendre un coup de pied dans l’épaule par un des chefs. Il était assis, le chef était debout, il lui a mis un coup de pied dans l’épaule et lui demandait de répondre à sa question." Les deux médecins incriminés ne nous ont pas répondu.

Les étudiants du service de gynécologie avaient déjà alerté la direction en 2017, une inspection en interne avait été menée. Comment se fait-il que de telles alertes aient pu se reproduire ? Le président de l'intersyndicale nationale des internes, Gaétan Casanova, pointe la concentration du pouvoir dans les hôpitaux, un système d’encadrement qui concerne tous les étudiants en médecine : "Vous avez une personne qui est à la fois votre supérieur hospitalier, votre supérieur hiérarchique coordinateur de votre diplôme, c’est lui qui va valider vos semestres et il va vous permettre une spécialisation. Vous allez donc vous retrouver enfermés jusqu'à cinq ans avec une personne qui vous veut du mal."

Risque grave et imminent

Durant son inspection, l’Agence régionale de santé a considéré qu’il y avait un risque grave et imminent. Elle a donc préconisé la suspension des fonctions de chef de pôle et chef de service des praticiens visés ainsi que la suspension de l’agrément pour le prochain semestre, ce qui signifie l’arrêt des stages d’internat.

La direction de l’hôpital nous a confirmé la suspension des fonctions de chefs de pôle et chefs de service. Mais selon nos informations, l’un des médecins encadre toujours les internes. En ce qui concerne les stages d'internat, le CHU souhaite les poursuivre, malgré les avertissements de l'ARS.

De son côté, le syndicat des internes attend davantage de la direction et alerte sur la détresse des étudiants en gynécologie. Son président, Nils Antonorsi, craint le pire. "Tous les matins, on a peur de ça. On se dit, pourvu qu’il y n'y ait pas une personne qui se supprime."

L’Agence régionale de santé a transmis les témoignages des étudiants au procureur de la République. L’ordre des médecins a également été saisi pour statuer sur les potentiels manquements à la déontologie.

Parmi nos sources :

- Cet article de nos confrères de Mediapart qui pointe les problèmes de harcèlement au CHU de Poitiers. 

- Cet article de La Nouvelle République sur l'inspection actuellement en cours de l'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine.

- Le rapport de l'Intersyndicale nationale des internessur le suicide des étudiants 

Liste non exhaustive.  

article fr3 https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/enquete-au-chu-de-poitiers-des-dizaines-d-internes-se-disent-victimes-de-harcelement_4627335.html