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AstraZeneca-la Belgique se démarque

Publié le 16/03/2021 à 17:50 par presse19 Tags : course sur france monde coup presse chez article société photo
AstraZeneca-la Belgique se démarque

Suspension du vaccin AstraZeneca : pourquoi la Belgique se démarque de ses voisins européens

Aurélie Sipos

© Fournis par Le Parisien Le Parisien

Elle fait désormais figure d’intrus dans la longue liste des pays qui ont rangé leurs doses d’AstraZeneca. La Belgique a décidé de maintenir sa campagne de vaccination, dans l’attente de l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) ce jeudi. Le régulateur doit se prononcer sur de possibles d’effets secondaires, en particulier des hémorragies, qui ont précipité l’arrêt de la vaccination dans une quinzaine de pays, dont la France. Suspensions que les autorités belges dénoncent comme des décisions « politiques », tant en rappelant l’importance du bénéfice/risque de ce vaccin.

Loin de vouloir jouer les rebelles, la Belgique, où deux cas de thrombose ont été rapportés, suit au contraire les avis d’institutions de poids : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui recommandent pour l’instant de continuer à administrer le vaccin AstraZeneca. « On ne doit pas prendre des décisions émotionnelles et politiques. Ce sont des enjeux de santé publique. On a toujours fait confiance aux médecins. Nous nous fions à eux. Si jeudi, l’Agence européenne des médicaments nous dit qu’il faut suspendre, nous suspendrons. Nous nous baserons sur des faits médicaux. L’Agence européenne pour les médicaments nous a dit encore hier qu’il faut poursuivre. On poursuit », a martelé Christie Morreale la ministre wallonne de la Santé sur le sujet ce mardi sur la radio belge RTL.

LIRE AUSSI > Covid-19 : France, Allemagne… Quels sont les pays qui ont suspendu le vaccin AstraZeneca ?

Sept pays ont allongé lundi la liste des pays ayant suspendu par précaution l’administration du vaccin du laboratoire suédo-britannique suite à des effets secondaires, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose). La Suède, le Luxembourg et Chypre ont fait de même mardi.

« Il n’y a rien de pire que d’ajouter de l’incertitude »

Du côté des médecins généralistes belges, on applaudit la décision des autorités. « C’est une réponse qui se veut rassurante pour les gens qui doivent se faire vacciner. Et il n’y a rien de pire que d’ajouter de l’incertitude. D’autant que l’OMS recommande de poursuivre la vaccination, donc les pays qui choisissent d’arrêter utilisent l’OMS un peu quand ils veulent », tance Thomas Orban, médecin généraliste et président de la Société scientifique de médecine générale.

Au vu de la situation épidémique dans le pays, les autorités belges n’ont pas de temps à perdre. Dans une conférence de presse donnée ce mardi, Yves Van Laethem, infectiologue devenu porte-parole interfédéral a confirmé : « Les chiffres vont dans le mauvais sens » . Le cap des 500 personnes en soins intensifs vient d’être passé dans le pays, pour la première fois depuis décembre 2020.

LIRE AUSSI > Suspension du vaccin AstraZeneca : un « coup de massue » qui pourrait laisser des traces

Des chiffres inquiétants, couplés à une campagne de vaccination balbutiante. Au 7 mars quelque 341 000 personnes seulement, soit moins de 3 % de la population, avaient été vaccinées complètement, avec deux injections, rappelle le journal Le Monde. L’une des performances les plus faibles en Europe, selon le classement établi par l’université d’Oxford. Un coup de frein serait donc malvenu, pointe Eric Muraille, biologiste, Immunologiste et Maître de recherches au FNRS, attaché de recherche à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). « On a eu beaucoup de problèmes d’organisation sur la logistique de convocation des gens. C’est très compliqué d’organiser cela, en surtout en Belgique avec le mille-feuille territorial. Annuler, ou reporter c’est très compliqué ».

Une politique du bénéfice/risque assumée

D’autant que, contrairement à d’autres pays, la Belgique compte particulièrement sur AstraZeneca. « Si on ménage l’hésitation pour rassurer, je comprends. C’est une autre communication et je ne tape sur aucune décision. Mais dans beaucoup de pays, AstraZeneca est moins utilisé, donc il y a moins de conséquences », rappelle Eric Muraille. Autre argument, selon le scientifique, pour justifier la poursuite des injections : celui du bénéfice/risque.

« C’est quelque chose qu’on a du mal à faire passer au niveau du public. Mais toutes les campagnes de vaccination, historiquement, sont calculées sur le bénéfice/risque, un vaccin a toujours des effets secondaires chez certaines personnes. […] Si vous avez 30 morts imputées au vaccin anti-Covid sur cinq millions de doses injectées en Europe, et 24 décès par jour en Belgique, le bénéfice l’emporte largement sur le coût », souligne-t-il.

VIDÉO. Faut-il craindre le vaccin d’AstraZeneca ? « Ce n’est pas un sérum de seconde zone ! », selon l’infectiologue Daniel Camus

Une politique assumée par le gouvernement. « Je ne dis pas que tous les autres pays se trompent mais que la ba­lance entre ne pas se faire vac­ci­ner et se pro­té­ger du Covid est claire et nette. Je rap­pelle qu’on est dans une course contre la montre. Ce n’est pas un débat po­li­tique mais sa­ni­taire, a souligné le mi­nistre de la Santé, Frank Van­den­broucke sur la RTBF. Ar­rê­ter en at­ten­dant le rap­port des au­to­ri­tés eu­ro­péennes se­rait ir­res­pon­sable ».

Et le gouvernement peut pour l’instant se rassurer sur la stratégie adoptée. Le régulateur européen a conforté ce mardi sa position. « Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19, avec son risque associé d’hospitalisation et de décès, l’emportent sur le risque de ces effets secondaires », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA Emer Cooke lors d’une visioconférence.

ARTICLE MSN

Suspension du vaccin AstraZeneca : pourquoi la Belgique se démarque de ses voisins européens (msn.com)

photo archive msn