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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour :
09.09.2025
8918 articles
Seize jours après les premiers symptômes, il raconte dans un simple post sur sa page Facebook, en quelques mots justes et sincères, l'évolution de la maladie telle qu'il l'a subie: plus de dix jours de fièvre, des courbatures comme des coups, l'hospitalisation tant redoutée. Se retrouver face à soi.
Publié le 07/04/2020 à 16:30 Mis à jour le 07/04/2020 à 18:15
Il écrit sur sa page Facebook le 3 avril et décrit les 16 jours passés dont les heures ont compté bien plus sans doute.
16 jours, cela correspond juste aux dates du début du confinement.
16 jours, soient 384 heures. Des heures qu'il craignait bien être ses dernières.
16 jours dont 12 de fièvre durant lesquels les courbatures ressemblent à des coups... suivi de la toux qui le fait contacter un médecin.
C'est alors l'hospitalisation, redoutée de tous car un cap est atteint.
Et c'est là que les "yeux" le prennent en charge. Lui, comme d'autres dans cette tente spéciale, où il entend les cris et qui n'auront peut-être pas la même chance que lui.
La maladie n'a pas de visage, elle n'a pas de sens, de cible, de logique non plus...
Car Frédéric est dans la force de l'âge. Comme beaucoup peut-être, il ne se sentait pas particulièrement inquiété par ce covid-19. Ne disait-on pas que c'était "un peu comme la grippe "?
Ceux qui ont déjà rencontré Frédéric Coiffé le décrivent comme quelqu'un de chaleureux, d'authentique qui ne cherche pas la lumière, qui aime la cuisine mais surtout le partage.
Quand nous l'avons contacté, il n'a pas souhaité aller au-delà de ce témoignage du 3 avril, destiné alors seulement aux habitués de sa page...
Nous, nous avons choisi (avec son accord) de relayer ses mots parce qu'à travers lui, d'autres se reconnaîtront.
Car chaque jour, notamment sur nos antennes, on décline le nombre de morts et le quotidien des soignants d'un côté, des confinés de l'autre... Comme deux mondes éloignés et irréels.
Ce témoignage fera partie peut-être des nombreux autres dont nous aurons connaissance après la crise. De ceux qui vont bien.
Pour l'heure, ces quinze jours de lutte contre la maladie nous montrent que nul n'est à l'abri d'une contamination.
Cette histoire "vécue" nous fait toucher du doigt (difficile en ces temps sanitairement corrects) cette humanité qui nous lie et le dévouement qu'il a pu constater autour de lui jusqu'à sa sortie, libératrice, des soins intensifs.
Derrière ces regards, il y a bien-sûr le professionnalisme des équipes de santé, mais aussi une forme d'impuissance de ces hommes et ces femmes qui ne s'expliquent pas pourquoi certains s'en sortent et d'autres non, malgré la même énergie à vouloir les sauver.
Il a croisé ces "yeux" et c'est à eux qu'il pensait aussi en écrivant ces mots.
On peut en sourire, maintenant, il va mieux. De ces mots de gastronome.
Alors que, comme il nous le confirme, les malades perdent le goût et l'odorat, il décrit ses repas... hospitaliers, comme une fête. Se nourrir et se sourire (avec "les yeux") représentent ces petites choses qui nous lient à la vie.
Un clin d'oeil sans doute pour celui qui s'affaire habituellement en cuisine à faire chanter les saveurs...
On lui souhaite un bon rétablissement.