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Date de création : 07.03.2014
Dernière mise à jour : 16.09.2025
8923 articles


Codéine: la drogue des ados

Publié le 08/07/2017 à 20:14 par presse19 Tags : image france article mode texte message google news sur
Codéine: la drogue des ados à nouveau sur prescription ?
Codéine: la drogue des ados à nouveau sur prescription ? Purple Drank: cette mixture popularisée par les rappeurs aux États-Unis attire depuis trois ou quatre ans de plus en plus d’adolescents. Dr

Le détournement de cette molécule antidouleur a provoqué le décès de deux adolescents.

Purple Drank, lean, sizzurp… Toutes ces appellations recouvrent la dernière mixture consommée par les adolescents pour faire la fête: de la codéine, un antalgique opiacé, de la prométhazine, un antihistaminique et du soda.

«Ce mélange leur procure une euphorie “confortable”, ils n’ont pas l’impression d’être défoncés de façon majeure et cela leur semble moins violent que l’ivresse», explique Jean-Pierre Couteron, président de Fédération addiction et responsable d’une consultation auprès de jeunes consommateurs.

Une drogue popularisée par les rappeurs aux États-Unis et qui attire depuis trois ou quatre ans de plus en plus d’adolescents. La moitié des consommateurs, des jeunes sans histoires, ni en rupture de ban ni forcément adeptes des rave parties, ont moins de 16 ans. «Ceux que je vois en consultation sont des lycéens. Ils n’en prennent pas à toutes les fêtes, mais deux ou trois fois par mois, ce qui est déjà beaucoup à cet âge», témoigne Jean-Pierre Couteron.

6 % à 8 % de la population transforme plus rapidement la codéine en morphine que la majorité des personnes

Car cette nouvelle mode est loin d’être anodine: elle est responsable de cinq cas d’intoxication graves de mineurs en France depuis le début de l’année. Deux d’entre eux sont morts. Car on l’oublie, mais la codéine, médicament qui dans l’esprit des jeunes peut paraître moins préjudiciable que l’alcool, est un opiacé. «Une partie de la molécule est métabolisée en morphine par l’organisme», rappelle le professeur Nicolas Authier, président de la commission des stupéfiants de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM).

Le risque de surdose et de dépression respiratoire est bien réel. Il est surtout imprévisible. En effet, de 6 % à 8 % de la population transforme plus rapidement la codéine en morphine que la majorité des personnes. Pour une même quantité absorbée, les jeunes qui appartiennent à la catégorie des «métaboliseurs ultrarapides» vont se mettre en danger sans le savoir. Outre le risque de surdose, la consommation de codéine peut aussi entraîner une accoutumance.

«Pouvons-nous accepter un nouveau décès d’adolescent causé par un médicament ? »

Nicolas Authier, président de la commission des stupéfiants de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM).

Impossible d’évaluer l’ampleur de la consommation car les études sont quasi inexistantes. Mais sur le terrain, les pharmaciens observent une demande croissante. «J’ai été alertée il y a deux ans lorsque dans la même journée deux adolescents de 14-15 ans, se sont présentés à quelques heures d’intervalle pour acheter un sirop à base de codéine au prétexte que leur mère avait cassé le flacon… Depuis le phénomène a pris de l’ampleur», raconte Delphine Chadoutaud, pharmacienne en région parisienne. Aujourd’hui, elle refuse de vendre tout médicament à base de codéine à des mineurs: les sirops contre la toux mais aussi les comprimés antalgiques associant paracétamol et codéine.

Car, comme le rappelle le représentant ordinal des pharmaciens d’officine, Alain Delgutte, «le Code de santé publique impose au pharmacien de refuser la vente d’un médicament si cela lui semble contraire à la santé de son patient». Un garde-fou insuffisant pour la mère de Pauline, 16 ans, décédée d’une overdose, qui a lancé une pétition pour interdire la vente sans ordonnance des médicaments à base de codéine.

La commission des stupéfiants a donné un avis en ce sens cette semaine à l’ANSM. «C’est une solution imparfaite car elle risque de priver une partie de la population de médicaments utiles dans la prise en charge des douleurs aiguës , reconnaît Nicolas Authier.  Mais pouvons-nous accepter un nouveau décès d’adolescent causé par un médicament?»

L’autre solution serait d’interdire la vente de ces médicaments aux mineurs. Mais cela nécessite un texte de loi, plus long à mettre en place. La prescription obligatoire de la codéine semble de fait actée.